1. |
DES AIRS
04:22
|
|
||
Ce matin c’est instable
Sur le sol je m’installe
Et je scroll sur insta
Je me perds à l’instant
Trop de basiques instincts
Voilà que des terfs tiquent
Sur des verges dicks
Fière hérétique je reste digne je respire
Mais ma tête s’arrête pique
Vers un monde désertique
Silence vertige
Je lance le verdict
En soum soum je pars seule
Là où personne me harcèle
Je suis dans ma parcelle
Bouquet de pensées je parsème
Par ici je performe
Aucun bruit ne perfore
Rempli le vide de bel formes
Pas le bide de pelfort
Du néant je veux l’ivresse
Le trop plein je veux livrer
À dire vrai je divague
Sur ma plage des objets divers
Y a des pages où loger des vers
S’asseoir et manger des vagues
Un étrange désert ce soir
Ce soir je vais chanter des airs
Pluie pluie pluie dans la tête
Trop de pluie pluie pluie dans l’été
Pluie pluie pluie dans la tête
J’en peux plus plus plus de la pluie
Dehors c’est gris
Mélancolie s’agrippe
Dedans ça crie
Être incomprise par sa famille
Oui ça me les brise
Fidèle au calme vida loca pétage de câbles
Je fais du yoga sinon je cale peut être je canne
Les yeux mi clos esprit éclos bougie encens pétales je crame
En soum soum je pars seule
Là où personne ne me harcèle
Je suis dans ma parcelle
Bouquet de pensées je parsème
Par ici je performe
Aucun bruit ne perfort
Rempli le vide de bel formes
Pas le bide de pelfort
Pluie pluie pluie dans la tête
Trop de pluie pluie dans l’été
Pluie pluie pluie dans la tête
J’en peux plus plus plus de la pluie
Laisser vivre les états d’âme
Lorsque vibre les atomes
Besoin de toi d’être dans tes bras
Bien sur les draps j’étais ta dame
Ou ton fix de méthadone
Quand tu t’abonnes
Ou quand qu’on s’adonne
Je me sens grave bonne
Et t’es grave beau dans ton strap-on
Je veux voir nos cœurs qui se harponnent
Mais y a personne dans le viseur
Qui me rejoint dans le vice sœur ?
Je lui promet d’être bien visser’
Des papillons dans les viscères
La solitude n’est pas infernale
Seule n’est pas infirme
Des fois le gap est infime
Des fois je m’enferme mal
Des fois la rage m’intime de leur faire mal
|
||||
2. |
DES ASTRES
05:01
|
|
||
Casquette enby strass et flammes
Qu’est ce qu’être homme ou femme
Check l’étiquette sorry j’ai la flemme
C’est quoi ces normes infâmes
J’ai perdu mon flegme
Nous sommes les damnéEs les quidams ou les quidanes
C ’est monsieur c’est madame des rôles qui condamnent
Levons nos doigts voilà l’occas’
Pour faire entendre les moins loquaces
Vida loca comme chiens de la casse
Parce qu’on ne rentre pas dans vos cases
Sortir de l’impasse
Foutez nous la paz
Brisons l’opacité faite place
Aux entités de l’ombre
Identités qui ne se dénombrent
Étoiles filantes dans la pénombre
Libres de choisir leur prénom
De choisir leurs pronoms
Uniques et rares des êtres à part
Penses tu que je rap par hasard
Je souhaite qu’on brille dans le blizzard
High kick dans le bazar
Que se répande le bizarre
Que se répande le bizarre
Dans ce désastre c’est la danse des astres
Dans ce désastre c’est la danse des astres
Dans ce désastre c’est la danse des astres
Leur monde binaire est à béger
L’amer patrie une vile bergère
Que des montons haineux vénèrent
Trop d’oppressions ils génèrent
La peur les morts qui fédèrent
Souvent besoin de changer d’air
Cessons d’infantiliser, on veut nous utiliser
Nous gavent de tranquillisant, besoin de fertilisant
Toutes les remarques à enquiller
Parce que j’aime me maquiller
J’aimerais pouvoir m’habiller
Sans les écouter babiller
bla bla bla bla bla
Faut déjà oser ce n’est pas aisé
Sans stresser sans chopper la nausée
La crainte de finir adossée
Cabossée sur la chaussée
Un sourire forcé, tous ces gens qu’abusent
Je mâche mes doutes dans ma caboche
Puis cache mes boucles dans ma capuche
Le cul entre deux chaises est-ce que t’as capiche
Je ne suis pas supporter
Je suis mieux assise par terre
Dans ce désastre c’est la danse des astres
Dans ce désastre c’est la danse des astres
Dans ce désastre c’est la danse des astres
Diversité des corps
L’adversité dans le décor
Parait que ça se soigne dans des cures
Dans leur tête c’est gore
On est des malades c’est sûr
Pour s’assumer on est souvent insécures
Et oui maman je suis un de ces queer
Tu comprendras un de ces quatre
Si ton amour est insécable
La question est indéniable
Oui la vie se déroule arrêtons de jouer des rôles
Libérons la parole et rendons la pareil
Mais stp stop avec ce foutu prénom
Je veux du destop, deadname c'est non,
Fuck il me fait de l'ombre
Chevalier j’étais félon
Aller viens on refait le monde
Non je ne suis pas ton garçon
Pourquoi tu te morfonds
Viens ensemble marchons
Il le faut y a pas 36 façons
Y a pas de faux, pas de contrefaçon
Et fuck la psychiatrisation
Le flow ma cicatrisation
J'ai peut être crevé l'abcès
Je reste moi s'il te plaît accepte
La route me bloque déjà des accès
Et ma planète est désaxée
Dans ce désastre c’est la danse des astres
|
||||
3. |
DES FLAMMES
02:51
|
|
||
Mon style t’agresse
Tes gencives grincent
J’ai de la grâce j’ai le grain de taste
Même quand je graille les restes
Dans mon labo je fais grave de tests
Chimie des mots je gratte des textes
Les yeux en confettis assez de l’ordi
C’est comme le confifi peu de sorties
Allez c’est parti je m’apprête comme Cardi
Ou pour une party
Dans la street
Loin d’être scred
Regards me scrutent
M’en bats les steaks
Tant que c’est pas les stups
En effet comme un stick
J’dois faire beaucoup d’effet
Parce qu’ils sont stupéfaits
Fragile en beauté
Maquillée et pimpée
Je me sens agile et opée
Pour une magique épopée
Être un objet d’étude j’ai l’habitude
Être une bombe qui détonne c’est ma méthode
Centre ville ça zigzag entre les gens
Pas grand-chose d’alléchant
Y a beaucoup d’allégeance
Mes adelphes on entre dans la légende
Peu importe ce qu’on a entre les jambes
Ce n’est pas ça qui nous défini
Les terfs vont dead tout est fini
Parce qu’on les graille tous les midi
La ce for se ressent
Ce soir on sort sans trac
Nous les détraqués
Rarement décontractés
S/o les queens de la contrée
Ils vont s’écarter on marchera à côté
On pourrait se la raconter
Mais on préfère se rencontrer
Donc le virus dans ta fête s’installe
Et dans ta cis tête c’est la cystite
Ensemble assistons à la chute d’un Cistème
Des corps qui brûlent nous insistons
Nous sommes des feus étincelants
Qu’ont des raisons d’être insolents
Arrivent les pirates en déboulant
Sur le vaisseau du hollandais volant
Dans nos réseaux les pires crew
Les normes doivent croupirent
Euphorique est le queer crew
Force aux sœurs sous écrous
On est le meilleur cépage et le pire cru
Punch dans tes enceintes
Cramons cet encens
Ce sont les trans qui dansent
Et tout se transcende
Punch dans tes enceintes
Cramons cet encens
Ce sont les trans qui dansent
Et on est ensemble
|
||||
4. |
DES EAUX feat. Chams
03:46
|
|
||
Observe les murmures les
Mutations les corps en mouvement
Autour du soleil
Iels coursent le vent
Et soulève le sang la sève
Dans des ventres qui entrent
En rotation aspiré parmi les astres
Invocations inspirées parmi les arts
Incantations expirées parmi les arbres
Imbrication espérée parmi les autres
Imposante potentiel de pesanteur
Un parfum essentiel de belles senteurs
Œil sentinelle
Tapis dans les herbes folles
Pop les feu follets
Seulxs les humainxs peuvent s’affoler
Grandes flammes montent aux ciel
Pourtant la nuit est glaciale
Seule la nature est impartiale
Diversité dans l’unicité
Réciprocité dans l’animosité
La nature est queer nous fait jouir
Ils ont tord de fuir ou de la détruire
Des cendres s’envolent
Un oiseau nouveau
Des plumes comme autant de cris
Ont déchiré l’aube du jour naissant
Hello il faut redescendre
Être non binaire ce n’est pas récent
J’veux qu’ils comprennent ces paresseux
Je suis harassée ce n’est pas décent
Dans ma bouche un goût métallique de sang
Sans magie la vie nous est tarie de sens
Sensations intimes et sombres dans la panse
Les arbres ne font pas tomber la sentence
Les fées nous accompagnent dans la démence
Nos démons dansent dans les ruisseaux
Perlent nos larmes nos rages sur nos peaux
Mais on pose nos mots, puissance des eaux
Puissent être nos existences au sein du monde
C’est un été pluvieux dans lequel je marche lentement
Les routes sont mouillées et les champs brillants
Trois fois par semaine j’m’en vais à la cascade cascade
Passant sur moi et mon esprit tout fade tout fade
L’eau soigne, toux mes amix sont malades
Le vide nous empoigne toutes les sources sont froides
La vie sans foi je creuse des petits trous dans la terre
Un enfant espérant trouver des trésors et de la déter
Les rêves en pommade remuer cent fois
Mes pensées sont crades et je reste sans voix
Je croupis sous la pluie et j’attends la foudre
Mes mains sont sales elles manquent de poigne
Je me maintiens debout bien que je sois lourdx
Le poids du triste c’est l’étang qui stagne.
Des cendres s’envolent
Un oiseau nouveau
Des plumes comme autant de cris
Ont déchiré l’aube du jour naissant
Hello il faut redescendre
Être non binaire ce n’est pas récent
J’veux qu’ils comprennent ces paresseux
Je suis harassée ce n’est pas décent
Dans ma bouche un goût métallique de sang
Sans magie la vie nous est tarie de sens
Sensations intimes et sombres dans la panse
Les arbres ne font pas tomber la sentence
Les fées nous accompagnent dans la démence
Nos démons dansent dans les ruisseaux
Perlent nos larmes nos rages sur nos peaux
Mais on pose nos mots, puissance des eaux
Puissent être nos existences au sein du monde
Déso pas déso
|
||||
5. |
ETHER
03:32
|
|
||
La déesse me connecte à la magie
J’attache le patriarche avachi
Pour qu’il ravale sa pharmacie
Éradiquons ce ramassis
AmiEs cyborgs rebootons la machine
On reprend le pouvoir ça va chier
Notre soif est loin de se rassasier
Trop de branches à scier
Des hautes sphères trop d’échassiers
Pédo et violeurs graciés
Et même remerciés c’est hard
Comme aux césars
On se lève on se casse votre monde est dégueulasse
Tellement de bolosses dans la mollesse
Pour peu de goddess qui ont l’audace
Ca va finir à coups de godasses
On cogne des sanglots coulent
On est des sango ku
On porte des sangles au cou
Ouais on assure beaucoup
On sort la sarbacane
Bientôt t'es surbooké
Nan ce n’est pas des sarcasmes
Attention patriarcat
On va te péter l’arcade
C’est ce qu’ont prédit les arcanes
Faut les faire taire aussi
Tous ces hétéros cis
Qui est déter envoie son 06
On monte un crew un terreau érosif
Regarde les jouer les héros si
Ils prennent des airs hostiles
Mais ils ont zéro style
L'hétéro blanc cis homme
Cet être au dessus comme
Un édifice énorme
(Ils)’ont cru c’était ça la norme
Ces gens faudrait les taire
T’as beau sonder les terres
Soit ils sont délétères
Soit ils brassent de l’éther
Objectif faire mes p’tites affaires
Entrer dans leur cypher
Faire des kills avec ou sans fer
T’façon j’irai en enfer
Mais c’est super je vais pas m’en faire
Dans l’enfer déclassé celui des casséxs
Dans ce ras la casquette
Retour à la case dép
Au moins on à casse des c’
Bien rayer la cassette
Et rapper des classiques
En dépit de leur avis
Des mansplainer et leurs débits
On reviendra en bandes débiles
Faire un vrai bug pour l’an 2000
Les fous, les pans, les bis c’est nous les pandémies
On répand des bisous à nos alliéxs
Contre cette merde de transphobie
Je veux pour réconfort
Voir tous mes trans euphoriques
Je veux qu’on soit forts et qu’on forme
Une unique famille qu’on fornique sans complexe
Avec ou sans sexe dédicace aux aces
Faut les faire taire aussi
Tous ces hétéros cis
Qui est déter envoie son 06
On monte un crew un terreau érosif
Regarde les jouer les héros si
Ils prennent des airs hostiles
Mais ils ont zéro style
L'hétéro blanc cis homme
Cet être au dessus comme
Un édifice énorme
(Ils)’ont cru c’était ça la norme
Ces gens faudrait les taire
T’as beau sonder les terres
Soit ils sont délétères
Soit ils brassent de l’éther
|
Streaming and Download help
If you like m4uv3, you may also like:
Bandcamp Daily your guide to the world of Bandcamp